À tout juste 26 ans, Léa Perret est l’étoile montante de la gastronomie lyonnais et française. La meilleure jeune caviste de France 2022, a accepté de devenir le visage de notre nouvelle gamme ...
À tout juste 26 ans, Léa Perret est l’étoile montante de la gastronomie lyonnais et française. Elle a découvert les plus belles bouteilles dans la cave de ses grands-parents et avec sa tante sommelière à Lyon et en a fait un métier-passion. Lauréate du prix Les Rabelais de la gastronomie en 2021, elle détient également depuis 2022 le titre de « Meilleure jeune caviste de France ». Nous l’avons rencontrée dans la cave Nicolas de la rue des Jacobins à Lyon, dont elle a la co-gérance. Elle a accepté de devenir le visage de notre gamme Apogée, dernière innovation La Sommelière qui crée un écrin parfait pour faire vieillir les plus belles bouteilles en gardant le contrôle, même à distance.
Comment est née votre passion pour le vin ?
Déjà petite fille, j’adorais descendre dans la cave de mon grand-père, qui était remplie de références d’exception. Plus tard, ma tante, sommelière et mariée à un chef cuisinier de Lyon, m’a initiée à des bouteilles inoubliables.
Naturellement, je me suis tournée vers le vin. Au fur et à mesure des années j’ai été emportée par mes centres d’intérêt : la dégustation sensorielle, les sujets riches culturellement, la magie de la nature et comprendre ce qui réunit les Hommes. Cet intérêt a grandi par la suite grâce à mes expériences et des rencontres marquantes. Aujourd’hui, j’exerce un métier-passion, je suis caviste !
Qui vous a fait déguster votre premier verre de vin ?
Mon grand-père. Je dois reconnaitre que j’étais assez jeune lors de cette initiation. Mon grand-père passait beaucoup de temps à ranger et organiser sa cave et, petite j’adorais le faire avec lui. Plus tard, ma tante m’a appris à apprécier les vins fins avec des accords.
Comment avez-vous fait pour vivre de cette passion ?
J’ai su très tôt que c’était le vin et ses métiers qui m’intéressaient. Je me suis donc renseignée sur les études qui pouvaient me mener à mon objectif. Je suis entrée en BTS en alternance chez les cavistes Nicolas. L’anecdote amusante c’est que, j’ai réalisé cette alternance dans la boutique que je co-gère actuellement ! Juste après, j’ai travaillé chez un caviste indépendant. Par la suite, j’ai repris mes études à l’université de Bourgogne pour me spécialiser en viticulture et en vinification. J’avais envie de parfaire mes connaissances et de découvrir une autre facette du monde du vin. Puis je suis revenue dans l’entreprise Nicolas où j’ai été formée en interne au métier de caviste.
Que représente le vin pour quoi vous ?
Au-delà des sentiments très forts que l’on peut ressentir en dégustation, le vin est pour moi un produit créé par des femmes et des hommes afin de réunir des femmes et des hommes. Chaque fois que je vends une bouteille de vin, je sais qu’il y aura un moment de réunion et d’échange autour de cette bouteille.
Le vin est une véritable passion pour moi. Ce qui m’anime c’est de la faire partager au quotidien, que ce soit avec mes clients, avec des cavistes que je forme et avec mes confrères et mes consœurs.
Aujourd’hui, quel est votre rôle chez les cavistes Nicolas ?
Au sein du réseau de cavistes Nicolas, je suis entourée de pairs qui sont animés par la même passion que la mienne. Aujourd’hui, je suis gérante d’une boutique sur la place des Jacobins à Lyon, ville réputée pour son bien-vivre et bien-manger. Je m’occupe aussi de former de futurs cavistes Nicolas. Ce rôle est essentiel à mes yeux : j’ai envie de partager ma vision personnelle de notre métier, qui peut parfois sembler assez fermé. La formation, à mon sens, constitue l’avenir de ce métier. J’aime partager mes connaissances et mon savoir-faire et j’apprécie de valoriser ceux des autres, c’est pourquoi je participe à la sélection des produits régionaux pour les cavistes Nicolas. Chez les cavistes Nicolas, nous sommes répartis en région et chaque région propose à ses clients une gamme de vin additionnelle propre à la région. Je suis investie dans cette mission pour valoriser le travail d’hommes et de femmes passionnés de la région Rhône Alpes.
On veut des confidences ! La partie que vous préférez dans votre quotidien chez Nicolas c’est quoi ?
J’aime le fait que chaque journée soit différente et apporte son lot de surprises. Au fond, je pense que la fidélité de mes clients est ma plus belle réussite et récompense. J’adore les voir revenir après avoir été satisfaits d’un conseil donné, et savoir que ça leur a permis de créer un souvenir. C’est vraiment ce lien que je préfère.
Pour moi, c’est une grande famille de passionnés qui met tout en œuvre pour la satisfaction de ses clients quel que soit les services concernés : les achats pour la sélection, la logistique, la formation, la communication mais aussi la partie commerciale en magasin.
Un conseil que vous prodiguez à vos clients en magasin ?
Ce que je dis souvent, c’est que le meilleur des vins se boit avec ses meilleurs amis. Je pense qu’il est vraiment important de partager le vin. Pour moi, ce qu’on cherche à faire en ouvrant une bouteille de vin, c’est avant tout de de créer un souvenir. Quant à l’étiquette à choisir lors de ce moment de partage, il est selon moi indispensable de se faire conseiller et guider par des professionnels. Par exemple, je conseille volontiers de ne pas sous-estimer la région viticole bugiste qui regorge de pépites. J’adore l’altesse, un cépage régional, et je recommande les vins d’Yves Duport.
Dîner chez vous, qu’allez-vous nous servir ?
Si vous venez dîner chez moi, en premier lieu, vous constaterez que je suis l’heureuse propriétaire de deux caves La Sommelière. Elles permettent de mettre en valeur mes bouteilles tout en en conservant de la meilleure façon, toutes leurs propriétés. Ensuite, cela va dépendre de ce que je cuisine !
Une chose est sûre, nous commencerons par un champagne, un vin droit et frais, vraiment fait pour se rafraîchir ! En fonction du plat, en général, j’essaie de composer un accord plutôt original. Par exemple, récemment, j’ai cuisiné un poulet aux olives et citron confit et j’ai servi un riesling de macération pelliculaire. J’aime vraiment trouver des accords surprenants.
Quel est votre vin favori ?
En rouge, j’ai toujours été très émue et touchée par les vins de la Côte de nuits. J’ai une petite attention particulière pour l’appellation Chambolle-Musigny, Le climat « les amoureuses ».
Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?
J’aimerais que les choses continuent comme elles le sont. Je voudrais développer le magasin, continuer de former de futurs cavistes passionnés et être surprise par des dégustations, pour pouvoir à mon tour surprendre mes clients.
Mes ambitions pour l’avenir proche sont de , goûter pour mieux partager, former pour transmettre et ouvrir un maximum de personnes au vin.
Et puis j’ai un joli projet avec La Sommelière, mais ça vous êtes au courant !
Crédit photo © : Ned' Photographie
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