Recette traditionnelle parmi les moins onéreuses, le pot-au-feu est l'un des plats d'hiver préféré des français. Pour savoir quel vin déboucher pour accompagner votre pot-au-feu, nous vous invitons à lire cet article !
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Les froides journées d’hiver, nous donnent envie de nous réchauffer autour d’un bon petit plat. Le pot-au-feu, plat roboratif, composé de bouillon, de viande et de légumes cuits ensemble longtemps est le plat traditionnel d’hiver le plus prisé des Français.
A l’origine était le pot…
Le pot est le récipient culinaire le plus ancien utilisé par les civilisations humaines, on s’en sert pour cuire soupes, potages, bouillies et parfois on y ajoute viandes et légumes. On retrouve dès la fin du XIIIe siècle la dénomination « viande en pot » pour désigner une viande bouillie en opposition à la viande rôtie. Le terme pot-au-feu désigne, ici encore, le récipient. Ce plat populaire qui constitue un repas entier, grâce à son bouillon, sa viande et ses légumes, symbolisera le plat unique du pauvre.
Ce n’est qu’à partir du XVIIIe siècle qu’il deviendra un plat majeur de la cuisine bourgeoise.
L’ingéniosité de nos grands-mères dans la préparation du pot-au-feu
La recette du pot-au-feu est certainement une des moins onéreuses des recettes traditionnelles hivernales. Elle incarne l’ingéniosité culinaire dont savaient faire preuve nos grands-mères pour utiliser les bas morceaux et les légumes aux saveurs un peu insipides pour en faire un plat délicieux.
Le secret réside dans la préparation du bouillon qui servira à rehausser le goût de la viande bouillie et des légumes. En outre, il sera servi en entrée pour mettre en appétit.
Aujourd’hui ce plat est décliné en plusieurs variantes en fonction de la viande utilisée. On peut ainsi préparer un pot-au-feu au lapin, au cochon ou au poisson mais aussi un pot-au-feu végétarien !
Et le vin ? Quel vin accorder avec le pot-au-feu ?
Avant de choisir le vin, plusieurs éléments de ce plat sont à prendre en considération :
- les différents morceaux de viande dont la texture variera du fibreux au gélatineux, en passant par le maigre et le gras, sans oublier l’os à moelle,
- l’acidité et le fondant des légumes,
- les condiments servis (gros sel, moutarde, cornichons, raifort, …),
- les herbes et les épices.
Ce plat riche, goûteux et parfumé appelle donc trois types de vin.
- Soit vous optez pour des vins charpentés et puissants afin d’égaler la puissance du plat au risque néanmoins d’écraser un peu la subtilité des saveurs. Ce sera dans ce cas un Cahors ou un Madiran.
- Soit vous vous choisissez des vins sur la fraîcheur et le fruité afin de dynamiser l’ensemble. Faites la part belle au gamay avec un Brouilly ou un Côtes d’Auvergne.
- Une troisième voie – du milieu – étant de vous orienter vers des vins corsés septentrionaux qui gardent un beau fruit. Ouvrez une belle bouteille de Côte-Rôtie ou un Crozes-Hermitage.
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